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Lecture : 14 min
Découvrez l’approche FinOps avec Gitlab : pour maîtriser vos coûts cloud, aligner IT et finance et gagner en performance.
Le FinOps est la discipline qui transforme la gestion des coûts liés au cloud, passant d'un paiement réactif des factures à une optimisation proactive de la valeur, en réunissant les équipes financières, techniques et métiers autour d’un langage commun.
À mesure que l’usage du cloud s’intensifie, les organisations peinent à maîtriser leurs dépenses, comme en témoigne ce rapport de Gartner qui indique que 69 % des organisations ont dépassé leur budget cloud en 2023.
Cette imprévisibilité fragilise la confiance des directions financières et accroît la pression sur les équipes IT. L’approche FinOps apporte une réponse structurée : rendre les coûts visibles en temps réel, instaurer une culture de responsabilité partagée et aligner chaque dépense sur la valeur métier qu’elle génère.
Plus qu’une simple stratégie de réduction des coûts, le FinOps est un cadre opérationnel et culturel. Il permet aux organisations de reprendre le contrôle de leurs budgets cloud sans sacrifier ni l’agilité ni l’innovation. Une approche d’autant plus pertinente lorsqu’elle s’intègre directement dans les pratiques DevOps et CI/CD disponibles sur la plateforme de GitLab.
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Le terme FinOps, contraction de Financial Operations, désigne une discipline née d’un constat simple : l’explosion des usages cloud exige une gouvernance financière nouvelle. Les méthodes budgétaires classiques ne suffisent plus, car elles ne tiennent pas compte de la variabilité et de la complexité propres au cloud.
Le FinOps dépasse largement la notion de réduction des coûts. Il ne s’agit pas seulement de traquer le gaspillage ou de négocier des remises avec les fournisseurs. C’est une approche culturelle et organisationnelle qui réunit les équipes financières, technologiques et métiers. Son objectif est de canaliser l’innovation sans la freiner, en donnant à chacun une vision claire des impacts financiers de ses choix d’infrastructure et d’opérations.
Une organisation FinOps ne cherche pas à dépenser moins, mais à dépenser mieux : investir dans les bonnes ressources, au bon moment, avec un retour métier mesurable.
Le multicloud s’impose dans la plupart des organisations. AWS, Azure, Google Cloud et les solutions privées cohabitent, chacun avec ses modèles tarifaires et ses remises. Cette diversité rend le suivi budgétaire fragmenté et renforce la complexité de gouvernance.
À cette diversité s’ajoute la variabilité des coûts. Dans un système auto-hébergé (on-premise), le budget était fixé à l’avance. Dans le cloud, chaque pic de charge, projet de test ou déploiement accéléré peut alourdir la facture du jour au lendemain. Cette imprévisibilité met à mal les méthodes financières classiques et crée un besoin urgent de nouvelles pratiques de gestion.
Les services financiers exigent désormais plus qu'une facture cloud mensuelle incompréhensible. Ils attendent des prévisions fiables, une répartition claire des dépenses et une logique de gestion comparable à celle des autres investissements de l’entreprise.
C’est pourquoi l’alignement entre coûts et valeur métier est devenu central. Chaque dépense doit pouvoir être reliée à un produit ou une expérience client. L’approche FinOps apporte ce langage commun qui transforme une facture technique en tableau de bord business.
C’est dans ce contexte qu’est né le FinOps, pensé comme un cadre structuré pour maîtriser cette complexité.
Le FinOps repose sur une culture partagée, structurée autour de plusieurs principes clés :
Ces principes forment le socle culturel. Pour les mettre en œuvre, il faut un cadre clair et un cycle de vie défini, capable d’accompagner les organisations dans le temps.
Pour transformer ces principes en pratiques durables, la FinOps Foundation propose un framework reconnu. Il décrit les domaines d’action, les rôles impliqués et les étapes de maturité.
Le framework de la FinOps Foundation repose sur trois domaines permanents :
Ces domaines ne sont pas séquentiels : ils forment un cycle continu. Plus on informe, mieux on optimise, et plus la gouvernance s’ancre dans l’organisation.
Chaque domaine mobilise des acteurs spécifiques : la finance pour le contrôle budgétaire, l’ingénierie pour la traduction technique, les équipes métiers pour la valeur business, et la gouvernance pour les standards communs.
L’adoption d’une approche FinOps se mesure aussi par des niveaux de maturité (crawl, walk, run) qui traduisent le cheminement progressif d’une organisation vers une gestion cloud pleinement maîtrisée.
Le modèle crawl, walk, run décrit la maturité des organisations de la manière suivante :
Ce cadre donne une boussole aux organisations : il permet de savoir où elles se situent et comment progresser vers une maîtrise durable de leurs dépenses cloud.
Mettre en place une démarche FinOps, c’est répondre à ces enjeux : variabilité des coûts, pression budgétaire, besoin de transparence et recherche d’efficacité. Pour réussir, le déploiement doit être progressif et ancré dans des usages réels.
Le cloud fonctionne à l’usage, ce qui rend ses coûts naturellement fluctuants. Pour éviter que cette instabilité ne devienne un risque budgétaire, le FinOps impose de cartographier les pics de consommation, de fixer des règles de pilotage budgétaire et de modéliser les scénarios d’infrastructure. L’objectif est de transformer une dépense imprévisible en une dépense maîtrisée.
Une fois la transparence obtenue, la question devient : chaque dépense crée-t-elle réellement de la valeur ? Le FinOps relie les coûts aux produits et services, et les mesure via des indicateurs unitaires comme le coût par utilisateur ou par transaction. Cette approche permet de prioriser les investissements selon leur ROI métier et de donner du sens aux coûts liés au cloud.
Pour que cette logique tienne dans le temps, une gouvernance claire est nécessaire. Standards de tagging, définition de propriétaires pour chaque ressource et attribution de budgets par équipe assurent la traçabilité. Des processus d’arbitrage complètent ce cadre, validé au plus haut niveau de l’entreprise. La gouvernance devient alors la colonne vertébrale du modèle.
La gouvernance ne fonctionne pas sans données fiables. Les fournisseurs cloud proposent leurs propres outils de suivi, mais ils restent souvent fragmentés et difficiles à comparer. L’enjeu est de centraliser l’information et de la rendre actionnable dans un même environnement. Des KPIs simples comme le coût par charge de travail, par utilisateur, ou efficacité par équipe permettent déjà de matérialiser le lien entre usage et valeur. Intégrés directement aux workflows existants, ils deviennent des leviers concrets de pilotage quotidien.
Le FinOps n’est pas un big bang. La réussite passe par une adoption incrémentale : lancer un produit minimum viable (MVP) FinOps, comme un projet DevOps, engranger des gains rapides et élargir progressivement le périmètre. Le but n’est pas la perfection immédiate, mais la construction d’une dynamique durable qui s’installe dans la culture.
Une stratégie FinOps doit démontrer sa valeur rapidement. Trois actions simples suffisent souvent à générer des économies visibles et à crédibiliser la démarche :
Ces gestes rapides donnent un signal clair : le FinOps produit des résultats immédiats et prépare le terrain à une adoption durable.
La FinOps Foundation : créée en 2019 et rattachée à la Linux Foundation, la FinOps Foundation définit les standards de la discipline et fédère une communauté mondiale. Elle diffuse un framework reconnu (informer, optimiser, opérer), propose des formations et certifications, et organise des échanges entre praticiens. C’est aujourd’hui la référence pour structurer et faire progresser les pratiques FinOps.
Adopter une démarche FinOps n’est pas un long fleuve tranquille. Si la discipline séduit par sa promesse de transparence et de maîtrise, sa mise en œuvre confronte les organisations à plusieurs obstacles récurrents.
Le premier défi est culturel. Le FinOps ne se réduit pas à déployer un outil ou un tableau de bord : c’est avant tout une nouvelle façon de travailler ensemble. Les équipes financières, technologiques et métiers doivent partager leurs responsabilités, ce qui bouscule les habitudes. Comme dans toute transformation, la résistance au changement est souvent le premier obstacle.
Cette difficulté culturelle en entraîne une autre.
Dans beaucoup d’organisations, les équipes restent enfermées dans leurs silos : finance d’un côté, IT de l’autre, équipes métier à part. Sans communication fluide, impossible d’aligner coûts et valeur métier. La gouvernance FinOps cherche justement à briser ces cloisons, mais cela suppose un soutien fort de la direction pour changer les réflexes organisationnels.
Et même quand les équipes coopèrent, un autre frein apparaît : la donnée elle-même.
Les coûts liés au cloud sont notoirement difficiles à lire, surtout en environnement multi-cloud. La donnée existe, mais elle reste souvent dispersée, brute et difficile à interpréter. Les équipes n’ont pas toujours les bons outils pour la centraliser et la rendre actionnable. La transparence promise par le FinOps peut donc se heurter à des limites techniques et analytiques.
Ce manque de clarté se double d’un manque de compétences spécialisées.
Le FinOps est encore une discipline jeune, et les profils expérimentés sont rares. Beaucoup d’organisations doivent former leurs équipes en interne, ce qui rend l’adoption progressive mais parfois lente. Cette montée en compétence est essentielle, car la réussite repose autant sur la culture que sur la technique.
Les outils représentent un autre défi. Les organisations disposent de nombreux outils pour analyser leurs coûts cloud, mais ces solutions sont souvent dispersées et difficiles à intégrer dans une vision unique. Le résultat est paradoxal : plus de données, mais pas nécessairement plus de clarté.
Le véritable enjeu est donc de bâtir une approche outillée qui reste simple et alignée sur la maturité de l’organisation. Avancer par étapes, en privilégiant la lisibilité et l’efficacité, permet d’éviter de transformer un problème de gouvernance en un problème d’outils.
Même avec une gouvernance solide et des outils performants, les coûts liés au cloud restent par nature instable. Les pics de charge, les environnements hybrides ou les workloads liés à l’IA créent des fluctuations difficiles à anticiper. Les prévisions budgétaires doivent donc être révisées en permanence, car une consommation inattendue peut faire dérailler les estimations les plus rigoureuses.
Ces obstacles n’invalident pas le FinOps, ils montrent pourquoi la discipline doit continuer à évoluer.
L’approche FinOps n’en est qu’au début de son histoire. La discipline continue d’évoluer pour répondre à de nouveaux enjeux, qui dépassent largement la seule question des coûts.
La première tendance est la durabilité. De plus en plus d’organisations veulent optimiser leurs dépenses cloud tout en réduisant leur empreinte carbone. Le FinOps s’ouvre ainsi au GreenOps, où performance économique et responsabilité environnementale avancent de concert.
La deuxième évolution est l’automatisation. La complexité croissante du cloud rend impossible un pilotage manuel. Les pratiques de type FinOps as Code et l’usage de l’IA pour analyser les consommations ou ajuster automatiquement les ressources vont devenir la norme.
Troisième transformation : l’impact de la charge de travail liée à IA. Ces charges massives et imprévisibles redéfinissent la gouvernance financière du cloud. Elles imposent de nouvelles méthodes de prévision, de nouveaux indicateurs et une collaboration encore plus étroite entre finance et ingénierie.
Enfin, la maturité reste encore faible. Beaucoup d’organisations en sont à leurs premiers pas, souvent au stade du “crawl”. Le défi des prochaines années sera de monter collectivement en maturité, pour que le FinOps devienne non pas une initiative ponctuelle, mais une compétence organisationnelle intégrée.
Le FinOps n’est donc pas une fin en soi, mais une démarche évolutive. Il permet de transformer le cloud d’un centre de coûts imprévisible en un levier stratégique. Intégré directement aux pratiques DevSecOps et CI/CD, il rapproche encore plus les équipes financières, technologiques et métiers autour d’objectifs communs.
Le FinOps n’est donc pas une fin en soi, mais une démarche évolutive. Il permet de transformer le cloud d’un centre de coûts imprévisible en un levier stratégique. Intégré directement aux pratiques DevSecOps et CI/CD, il rapproche encore plus les équipes financières, technologiques et métiers autour d’objectifs communs.
Ce parcours commence par l'intégration des pratiques FinOps directement dans les workflows de développement existants. C'est là que des plateformes comme GitLab entrent en jeu.
GitLab contribue à l’approche FinOps en offrant une visibilité sur l'utilisation des ressources de développement. La plateforme permet de suivre la consommation des minutes de calcul par projet et espace de nommage, facilitant ainsi l'attribution des coûts aux équipes. Par ailleurs, les administrateurs peuvent configurer des quotas d'utilisation et surveiller les tendances de consommation via les tableaux de bord d'usage. Cette approche aide les organisations à mieux comprendre leurs dépenses liées aux pipelines CI/CD et à optimiser l'utilisation de leurs runners. En intégrant ces métriques dans les workflows de développement, GitLab sensibilise les équipes techniques à l'impact de leurs pratiques sur les coûts opérationnels.
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